Ce vendredi 21 février, j’ai eu le privilège de visiter les installations du CEA de Gramat, un des 5 centres de la Direction des Applications Militaires du Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives, et de m’entretenir avec son directeur, Bernard CAPBERN, sur les missions de l’établissement, les projets en cours et les défis technologiques à venir.
Cette visite avait une importance particulière au regard de mon engagement au sein de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat. J’ai pu découvrir des infrastructures de pointe et des activités scientifiques et techniques essentielles pour assurer l’efficacité et la crédibilité de notre programme d’armement.
Le centre, grâce à une approche scientifique rigoureuse, évalue également la vulnérabilité et l’efficacité de nos systèmes et infrastructures face aux menaces conventionnelles et nucléaires. Avec ses 330 employés et ses 350 hectares, le CEA de Gramat est aujourd’hui un établissement d’excellence reconnu, servant de centre de référence pour la Défense.
Situé au cœur de notre département, le site illustre parfaitement ce que notre territoire peut accomplir en matière de recherche et d’innovation. Il constitue un véritable pôle d’attractivité régional, de formation et de recherche.
J’ai pu constater combien les études et travaux menés ici sont capables de répondre aux défis posés par l’évolution du contexte géopolitique mondial, notamment en matière de dissuasion nucléaire, d’adaptation aux nouvelles menaces, et pour la souveraineté scientifique, technologique et industrielle de la France et de l’Europe.
Il est impératif de poursuivre nos investissements dans de telles infrastructures de recherche et de favoriser la collaboration avec les institutions.
Jean-Marc VAYSSOUZE-FAURE, sénateur du Lot
Photographie : chambre anéchoïque du CEA de Gramat, un outil dédié à l’analyse de la vulnérabilité électromagnétique des systèmes (© CADAM CEA Gramat).