Guerre au Proche-Orient, difficultés sur le front ukrainien, intensification de la pression de la Chine sur Taïwan, conflit en Éthiopie, risque d’embrasement dans la Corne de l’Afrique, guerre en République démocratique du Congo, etc. : l’année qui vient de s’écouler a confirmé que nous vivons dans un monde toujours plus instable.
Dans ce contexte et face aux incertitudes, la voix de la France sur la scène internationale doit être réaffirmée. Si nous saluons la hausse du budget consacré à notre souveraineté militaire, la baisse drastique des crédits dédiés à l’aide publique au développement dans les pays les plus vulnérables n’est pas acceptable.
Dans le cadre du marathon budgétaire et des travaux menés en commission, j’ai très récemment eu l’occasion d’auditionner Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, le chef d’état-major des Armées, le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace et le chef d’état-major de la Marine.
5 nouvelles auditions sont programmées dans les prochains jours. Notre commission aura notamment l’occasion d’échanger avec le directeur général de la Gendarmerie nationale, dont les brigades jouent un rôle de premier plan pour assurer la sécurité dans nos espaces ruraux et périurbains.
Jean-Marc VAYSSOUZE-FAURE, sénateur du Lot